Philosophie d'aquariophile

Un petit retour après plus d'un an... L'aquarium et les poissons sont toujours là (!) et je devrais développer son évolution prochainement. Mes poissons ont grandi et j'avoue que du fait de mes études, j'ai moins le loisir de les observer...
Je souhaiterai aborder ici quelque chose qui pourrait s'apparenter à une "philosophie" d'aquariophile. Je parlerai de l'un des points centraux de l'aquariophilie : le poisson, à travers la relation qu'il me semblerai juste d'entretenir avec eux. 

Le fait d'entretenir artificiellement un être vivant dans un espace réduit est quelque chose de tout à fait égoïste. Il y a pourtant une relation qui s'établi entre l'aquariophile et le poisson. Rendre un être vivant dépendant de nous n'est pas sans risques et j'aimerais éveiller notre responsabilité. Je pense que la vision que nous avons du poisson définira nos actes, un ensemble d'actions et de choix qui l'influenceront directement, qui joueront sur sa santé et sa bien-portance.

Mes poissons ne sont pas de simples machines qui bougent et animent mon aquarium. On remarque bien vite avec les scalaires que chaque individu a son caractère, des comportements qui lui sont propres, chaque poisson à son histoire... Par exemple, le mâle dominant s'est approprié comme territoire le coin gauche de l'aquarium ; le petit barré a pour habitude de fouiller le sol en quête de restes de nourriture.

Le poisson est un être sensible qui ressent son environnement et réagit en conséquence. Je pense que nous devons adopter une certaine considération pour ces êtres réceptifs. Si l'aquariophilie est un loisir égoïste, je pense que sa pratique doit au minimum respecter une règle : apporter au poisson un bien-être et des conditions de vie adaptées à ses besoins.

Vous me direz que "bien-être" est un bien grand mot quand on parle de poisson. Je pense que le "bien-être" d'un poisson peut être défini et procuré par ces quelques éléments :

- apporter un environnement qui lui permette d'atteindre une taille adulte normale et un âge en adéquation avec son espérance de vie.
- respecter la biologie de l'espèce (schéma social, aménagement de l'aquarium, paramètres de l'eau adaptés)
- prendre les dispositions nécessaires pour éviter maladies, stress, comportement négatifs...

Toute négligence de ses éléments qui entraînerait un dépérissement du poisson sont pour moi le synonyme d'un grand échec... 
Je dirais pour terminer… soyons attentifs à nos poissons et prenons en soin ! Nos actes, actions et choix doivent servir leurs intérêts ; ce qui ne manquera pas de nous satisfaire, à la vue d’écailles en bonne santé.

Des émotions qui se traduisent en couleur...

Le poisson réagit instantanément à une modification de son environnement. Il n'y a que quelques secondes d'intervalle entre ces deux prises de vue. Le poisson, qui a perçu mon doigt se rapprochant, change immédiatement d’attitude, ce qui se traduit par un assombrissement des barres transversales.

Scalaire, deuxième ponte et gardiennage

Je n’avais pas vraiment parlé de la première ponte (il y a 5 mois environs), alors je profite de la deuxième.
La reproduction peut sembler le but ultime de tout aquariophile. Cependant… ce n’est pas mon cas. La raison est que je n’ai ni le matériel, ni la place, ni le temps pour faire grandir une dizaine de scalaires. De plus, à quelle personne de confiance les donner à leur maturité ? Je préfère veiller sur les six déjà présents. 

Le mâle dominant faisait la coure à la timide depuis quelques mois, après sa première ponte avec son ancienne femelle. L’élément déclencheur est peut être l’augmentation de la dose de nourriture (involontaire, mes parents sont chargé de nourrir les poissons en semaine). J’ai observé le couple devenir plus agressif envers les autres. Il nettoyait ensemble une echinododus pour la ponte. Ensuite, c’est le mâle qui a pris la garde et la ventilation des œufs. Je l’ai même vu repousser la femelle qui semblait céder à la tentation du casse croute.

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On voit que le mâle fait très attention aux néons, qui ont repéré les oeufs et ne manquent pas d'essayer de les manger.

Maladie chez les néons, suite

Malgré une tentative de soin chez les poissons isolés, il n'y a pas eu d'amélioration et plusieurs individus sont morts depuis. Je n'ai toujours pas identifié la maladie. Je penche pour une lymphocytose, maladie virale incurable.
Maintenant la moitié des individus restant sont contaminés. Heureusement, la maladie ne se propage pas aux autres espèces. Il serait certainement plus prudent d'euthanasier tous les néons, mais tant qu'ils peuvent terminer leurs jours dans le 400L je ne me sens pas le cœur à les sacrifier.  

Voici deux néons, l'un contaminé à l'opercule et l'autre à la nageoire anale (partie blanchâtre). Je l'ai coupé deux fois, sans résultat ; elle a toujours repoussé malade. 

L'aquarium à un an et cinq mois

Après avoir jetté un coup d'oeil sur les précédents articles, on peut se rentre compte que les plantes... s'épanouissent bien. Je pourrais même en enlever une si le décor n'avait pas autant d'alges vertes et brunes, maintenant impossibles à retirer. Je verrais plutôt ça au moment de la remise à zéro de l'aqua en repassant une couche de résine.
Parmis les grosses frayeurs de ses derniers mois, j'ai remarqué que j'aquarium craquait beaucoup. J'ai pensé au meuble, au verre, aux renforts ; avant de me rendre compte que les craquements apparaissaient toujours lors de l'allumage ou de l'extinction de la lumière.
Autre fait un peu plus inquietant, les barres de renforts centrales semblent se décoller progressivement. Celà m'a poussé à mettre un serre joint en haut de l'aquarium, dans l'attente d'une éventuelle consolidation des renforts.

De la nourriture vivante

Bénéfique pour les poissons, il est facile d'élever des daphnies chez soit et sans aucun effort. Bien qu'il soit très aisé pour les poissons de les attraper, c'est toujours un plus dans leur alimentation.
Voici ma méthode d'élevage qui permet de donner une portion par semaine (au moins)
Le matériel nécessaire :
-un récipient  d'une quinzaine de litre, ou plus (une vieille poubelle en plastique),
-une souche de daphnie magma (2€),
-éventuellement de l'engrais pour aquarium.
Remplir avec de l'eau de l'aquarium et laisser le tout dans le jardin. Les daphnies magma sont un plus grosses et supportent mieux la chaleur que les autres ; les mettre je pense à l'ombre l'après midi lors des fortes chaleurs (note : en effet, elles la supportent mal et j'ai perdu ma population à cause de cela lors d'une semaine de vacances). L'engrais ajouté de temps en temps permettra aux micro algues (leur nourriture) de proliférer.

une petite passoire et un bol rempli d'eau pour les ramasser.

Présentation des scalaires 

Les scalaires sont depuis longtemps acclimatés à l’aquarium. Ils font maintenant 7 cm pour les plus petits. Je dois dire que j’ai mis du temps à les reconnaître un part un. Pourtant chacun a son histoire et ses particularités.  Les noms ont été donnés un peu naturellement, en fonction de leur caractère et pour des raisons pratiques.

Pour faire un résumé sur le groupe entier : en général, les poissons s'entendent bien. Quelques intimidation et bout de nageoires abimées de temps en temps (hiérarchie s'impose) mais rien de plus. 

Le mâle dominant. (mâle)
C'est le plus grand poisson de l'aquarium ; celui qui grade toujours de belles nageoires. A coup de bouche, il écarte souvent les autres scalaires qui sont sur son territoire (la zone planté).

La femelle déchue. (femelle)
Elle formât un temps un couple avec le mâle dominant. Ils étaient assez proches, toujours ensemble à défendre le territoire. Pour je ne sais quelle raison le mâle a changé de femelle.

 


La timide. (femelle) 
Ce fut la nouvelle femelle du mâle. Ce poisson est très facile a reconnaitre à cause de son anomalie à la nageoire pelvienne (qui se divise en deux vers la fin). Quand j'ai commencé à l'observer elle était souvent dans son coin et fuyait les chamailleries.  

 





Le petit barré. (femelle)
Le nom vient d'une discontinuité de la première rayure, ce qui forme une petite barre en haut. Ce poisson est hyper-curieux. Il fouille le sol bien plus souvent que les autres. La tête vers le bas il fixe le sable, une plante... immobile, puis continue son chemin et s'arrête quelque centimètre plus loin.

Le trois points. (inconnu)
Le nom est du à la présence de trois point discontinus à la base de la dorsale ; mais la coloration des poissons n'étant pas vraiment fixe, je mets parfois un peu de temps avant de le reconnaitre. 

L'inconnu. (inconnu)
Je sais très peu de chose sur ce poisson qui fut le dernier que je reconnu.  

L'aquarium à dix mois

Six scalaires agités par la soiré ~ coeurs saigants sous leur racine

Avec un appareil photo flanbant neuf ~

Coeur saignant - comportement et évolution

A gauche, le poisson chétif à son arrivée, devenu un beau mâle coeur saignant à droite.

En tombant sur de vieilles photos, je fus surprise de voir a quel point un des mâles, que j'ai longtemps pris pour une femelle, avait pu changer. Au niveau morphologie, il a quitté sa forme juvénile pour prendre de la hauteur, sa dorsale s'est développée et la scoliose qu'il semblait avoir à disparue. Tous les poissons, qui au départ étaient blanc et assez transparents, abordent maintenant une couleur rose-brun avec des reflets.    

La racine, place préférée du groupe









Leur comportement général est en fait très différent des tétras néons. La vie en groupe est vraiment présente. Durant les phases d'inactivité (la majeure partie de la journée), ils restent sans bouger dans la partie droite de l'aquarium, sous la racine. Ils ne s'éloignent jamais beaucoup de cet endroit ; j'ai même remarqué que les individus se reposent souvent exactement à la même place.
Les poissons sont un peu agressifs. Il ne manquent pas de pourchasser leurs congénères quand ceux-ci sont proches de leur terrain de repos. Les mâles et même les femelles se livrent souvent à des parades d'intimidation (ce que j'avais déjà rapporté).
En début de matinée et surtout en soirée, les poissons sont plus actifs. Ils restent ensembles et parcourent la racine. Cela arrive qu'ils se mettent en banc serré pour parcourir l'aquarium. Le banc est un réflexe quand il y a un danger.   
Ce sont au final les poissons les plus timide de l'aquarium (sauf quand la nourriture approche), un mouvement de la main vers la vitre peut les faire fuir. 


Un autre mâle coeur saignant à sa "place"







 

Tétra néons - Pas si pacifique que ça ?

On voit beaucoup sur le net " Le tétra néon est un poisson paisible, qui vit en blanc, ect". J'ai remarqué durant les observations de mon aquarium que ce n'était pas... vraiment le cas.
Petit récapitulatif : l'année dernière, possédant un aquarium de 60L avec quelques tétra néons, je décide de les intégrer au biotope 400L. L'espace dans le 60 est assez réduit pour établir un comportement "normal" des tétras surtout avec moins de 5 poissons.

Passage au 400L, actuellement une quinzaine d'individus.
Paramètres actuels de d'aqua :
pH : éternellement à  7.5
NO3- : environ 20mg.L-1
GH : 10°

En journée : Ils sont toujours en mouvement pour la majorité, jamais en banc, parcourent l'aquarium aléatoirement. Certains individus plus tranquilles semblent préférer le fond. Au moment d'une apparition humaine en mouvement devant l'aquarium (= nourriture potentielle) ils viennent parfois se coller contre la paroi. Les poissons, en plus d'être individualistes, présentent assez souvent des comportements agressifs . Cela ressemble à des chamaillerie très vives, où chaque poisson rentre dans la caudale de l'autre de manière répétée, ou à des poursuites rapides sur quelques dizaine de centimètre.   
En soirée et extinction de l'éclairage (photo) : seul vrai moment de formation des bancs pour une durée courte ; tous les poissons ne participent pas.   
La nuit : les poissons restent immobiles au fond de l'aquarium, cachés.
Autre formation de banc éventuelle : lors d'un "danger" comme la maintenance de l'aquarium.

Poissons malades du 60L : souvent groupés mais cela s'explique par l'étroitesse du bac. Agressivité d'après moi d'avantage présente.

Mes interrogations : les observations dans mon aquarium sont-elles normales ? si non est-ce du à : une mauvaise maintenance (température a 25°c, pollution organique...), à des poissons fragilisés et dénaturé par l'élevage intensif (d'où la maladie et le comportement).   

Scalaire - formation de couple

Les six scalaires étaient depuis leur arrivée bien acclimatés à l'aquarium et nageaient dispersé ou en groupe lors d'éventuels dangers. Mais grandissant et maturité sexuelle arrivant, deux d'entre eux semblèrent partager un lien plus approfondit.
C'est ainsi que le premier couple de scalaire se format.
Premièrement les partenaires cherchent un territoire, qui s'avère être la moitié gauche de l'aquarium (voir les trois-quart). Ils n'ésitent pas à faire fuir un autre scalaire intrus, nageoires déployés, pelviennes tendues pour l'intimidation ou le corps penché pour foncer à l'attaque. Ils tolèrent seulement les tétras néons et parfois les coeurs saignant. Ils ne sont pas agressif entre eux, l'un comme l'autre défend le territoire. Ils restent proches, nettoient des feuilles d'echinodorus ou recherchent de la nourriture.                

Les deux scalaires sur leur territoire, le mâle a gauche et la femelle à droite. 

Gros plan sur la femelle

 Le couple, nageoires pelviennes tendues intimident ensemble un "intrus"